1. Les Taxes sur les Véhicules : Incitations et Contraintes

Les taxes appliquées sur les véhicules ont toujours été un levier important pour encourager ou décourager certains comportements. En matière automobile, elles sont principalement utilisées pour pénaliser les véhicules polluants, tout en incitant à l’achat de véhicules plus respectueux de l’environnement. Voici les principales formes de taxes appliquées aux automobilistes.

La Taxe sur les Véhicules Polluants

De nombreux pays ont mis en place des taxes spécifiques pour les véhicules les plus polluants. Ces taxes sont souvent calculées en fonction des émissions de CO₂, et les véhicules avec des émissions élevées sont lourdement taxés. En France, par exemple, cette taxe est appelée "malus écologique", et elle s’applique à l’achat de véhicules neufs dont les émissions dépassent un certain seuil, actuellement fixé à 123 g de CO₂ par km. Ces taxes ont pour but de décourager l’achat de voitures polluantes et de favoriser la transition vers des modèles plus écologiques.

La Taxe de Circulation

De nombreux pays mettent en place des taxes annuelles sur les véhicules en fonction de leur empreinte écologique. En général, les véhicules électriques sont exemptés ou réduits de ces taxes, dans le but de promouvoir l'adoption des
technologies vertes. En revanche, les voitures à moteur, en particulier les plus anciennes et polluantes, sont fréquemment soumises à des taxes de circulation plus élevées.

2. Le Système de Bonus-Malus : Encourager l'Écologie, Punir la Pollution

Le système de Bonus-Malus est un dispositif fiscal mis en place pour récompenser l’achat de véhicules propres tout en pénalisant les véhicules polluants. Ce système combine deux éléments principaux : un bonus, qui réduit le prix d’achat d’un véhicule respectueux de l’environnement, et un malus, qui impose une taxe sur les véhicules polluants.

Le Bonus

Le bonus est accordé aux acheteurs de véhicules à faibles émissions de CO₂, comme les voitures électriques, hybrides rechargeables ou les véhicules utilisant des énergies alternatives. En France, par exemple, un bonus écologique est accordé pour l’achat d’un véhicule électrique neuf, avec un montant qui peut varier en fonction des critères de performance écologique du véhicule (autonomie, émission de CO₂, etc.). Cela permet de rendre l’achat d’un véhicule électrique plus attractif financièrement pour les consommateurs, en réduisant le coût d’acquisition.

Le Malus

À l’inverse, le malus est une taxe appliquée sur l’achat de véhicules ne répondant pas aux critères environnementaux fixés par les autorités. En France, le malus est calculé en fonction des émissions de CO₂ et du poids du véhicule. Plus les émissions sont élevées, plus le montant de la taxe augmente. Ce système pousse les consommateurs à privilégier les modèles plus écologiques, tout en encourageant les constructeurs à développer des véhicules moins polluants.

3. Les Normes Environnementales : Des Standards de Plus en Plus Stricts

Les normes environnementales imposées aux constructeurs automobiles sont un autre élément clé de la politique en matière de transition énergétique. Ces normes, notamment celles relatives aux émissions de CO₂ et aux seuils de pollution, définissent les limites que les véhicules doivent respecter pour être mis en circulation.

Les Normes Européennes sur les Émissions de CO₂

L’Union Européenne a mis en place des normes strictes concernant les émissions de CO₂ des véhicules. À partir de 2020, les constructeurs automobiles doivent réduire les émissions moyennes de leurs flottes de voitures neuves à 95 g de CO₂ par kilomètre. Les constructeurs qui ne respectent pas ces normes peuvent être soumis à des amendes importantes. Ces normes obligent les fabricants à investir dans la recherche de solutions plus écologiques, telles que les moteurs électriques ou hybrides.

Les Normes d’Émissions Polluantes (Euro 6 et au-delà)

En parallèle des émissions de CO₂, les constructeurs doivent respecter des normes sur les émissions de polluants tels que les oxydes d’azote (NOx), les particules fines et les hydrocarbures. Le respect de la norme Euro 6, qui est entrée en vigueur en 2015, est désormais une obligation pour tous les nouveaux véhicules thermiques vendus en Europe. L’objectif est de réduire l’impact des véhicules sur la qualité de l’air, surtout dans les zones urbaines.

Les Normes pour les Véhicules Électriques

Les véhicules électriques et hybrides sont également soumis à des normes, mais elles portent principalement sur l’autonomie, la sécurité des batteries et la recyclabilité des composants. Ces normes visent à garantir que les véhicules électriques soient non seulement écologiques mais aussi sûrs et durables à long terme.

4. L'Impact de ces Mesures sur l’Industrie Automobile

Les taxes, le Bonus-Malus et les normes environnementales jouent un rôle essentiel dans la transformation de l’industrie automobile. D’une part, ils incitent les consommateurs à adopter des véhicules plus écologiques, en réduisant les coûts d’achat pour les véhicules électriques et en rendant plus coûteux les modèles polluants. D’autre part, ils poussent les constructeurs à repenser leurs stratégies de production et à investir dans des technologies plus propres, comme les véhicules hybrides et électriques.

L’industrie automobile, en réponse à ces pressions, se transforme profondément : les fabricants redoublent d’efforts pour améliorer l’efficacité énergétique des moteurs, développer des véhicules 100 % électriques, et rendre leurs processus de production plus respectueux de l’environnement. Les recherches sur les batteries, les matériaux recyclables, et les solutions de recharge rapide sont des axes prioritaires pour les acteurs du secteur.

5. Conclusion

Les taxes, le système de Bonus-Malus et les normes environnementales sont des outils puissants utilisés par les gouvernements pour orienter l’industrie automobile vers une transition plus écologique. Ces mesures incitent à la réduction des émissions polluantes et à l’adoption de technologies vertes, tout en favorisant l’innovation dans le secteur automobile. Pour les consommateurs, ces dispositifs offrent des avantages financiers en encourageant l’achat de véhicules propres, tandis que les constructeurs sont poussés à développer des modèles plus écologiques.

Pour les automobilistes soucieux de l’environnement et désireux de faire des choix éclairés, il est essentiel de bien comprendre ces mécanismes et de s’informer sur les différents avantages fiscaux liés à l’achat de véhicules respectueux des normes écologiques.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les dernières innovations automobiles, les avantages fiscaux liés à l’achat d’un véhicule écologique ou l’évolution des normes environnementales, n’hésitez pas à consulter nos autres articles pour rester informé des tendances du marché automobile.

La transformation radicale de l'industrie automobile est en cours, où l'innovation technologique joue un rôle essentiel dans l'amélioration des performances, de la durabilité et de l'efficacité énergétique des véhicules. Parmi les multiples progrès réalisés, l'emploi de matériaux novateurs constitue l'un des moyens les plus cruciaux pour faire face aux défis environnementaux et économiques actuels. Grâce à ces matériaux, on peut créer des véhicules plus légers, plus sécurisés et plus respectueux de l'environnement, tout en réduisant les dépenses de production et en améliorant les performances globales. Cet article examinera les matériaux les plus prometteurs et leurs conséquences sur le secteur de l'automobile.


1. Matériaux légers pour améliorer l'efficacité énergétique

L'un des défis majeurs pour l'industrie automobile aujourd'hui est la réduction du poids des véhicules. Les véhicules plus légers consomment moins d'énergie, ce qui se traduit par une meilleure performance et une autonomie accrue, en particulier pour les véhicules électriques. L'adoption de matériaux légers, comme l'aluminium, les plastiques renforcés de fibres de carbone (composites) et les alliages de haute technologie, permet de réduire considérablement le poids des véhicules tout en maintenant, voire en améliorant, leur résistance et leur sécurité.

Aluminium et composites : les matériaux du futur

L'aluminium est un matériau de choix pour les constructeurs automobiles car il est à la fois léger et durable. Il est utilisé pour les carrosseries, les châssis et les éléments moteurs. Les composites, tels que les plastiques renforcés de fibres de carbone, offrent des avantages similaires, mais avec un poids encore plus réduit et une résistance accrue aux chocs. Bien que plus coûteux, ces matériaux sont de plus en plus utilisés dans les véhicules haut de gamme et les voitures de sport, et leur coût devrait diminuer à mesure que la production se développe.

2. Des matériaux durables pour une production automobile plus écologique

La durabilité des matériaux utilisés dans la fabrication des véhicules devient un critère essentiel dans la transition vers une industrie automobile plus verte. Les constructeurs cherchent des solutions pour minimiser leur empreinte carbone et réduire les déchets tout au long du cycle de vie des véhicules.

Les bioplastiques : une alternative écologique

Les bioplastiques, fabriqués à partir de matières premières renouvelables comme l'amidon, la canne à sucre ou l'huile végétale, remplacent progressivement les plastiques traditionnels issus du pétrole. Ils sont utilisés pour diverses pièces intérieures des véhicules, comme les panneaux de porte, les sièges et les tapis. Ces matériaux contribuent à réduire la dépendance aux ressources fossiles et sont souvent biodégradables, ce qui facilite leur recyclage.

Le recyclage des matériaux : une économie circulaire pour l'automobile

Le recyclage des matériaux est au cœur de l'innovation automobile. Les métaux, comme l'aluminium et l'acier, sont largement recyclés et réutilisés dans la fabrication de nouveaux véhicules. Les fabricants mettent en place des systèmes de recyclage de plus en plus efficaces pour les batteries des véhicules électriques et les matériaux composites, réduisant ainsi les déchets et les besoins en nouvelles matières premières.

3. Des batteries plus performantes et moins polluantes

Dans le domaine des véhicules électriques (VE), les matériaux utilisés pour les batteries sont cruciaux pour améliorer l'autonomie et la durée de vie des véhicules. Les batteries lithium-ion sont actuellement les plus courantes, mais elles nécessitent des matériaux rares comme le lithium, le cobalt et le nickel. Face à ces défis, l'industrie automobile explore des alternatives plus durables et moins dépendantes de ressources limitées.

Les batteries solides : une révolution en devenir

Les batteries à électrolyte solide, qui remplacent les liquides ou gels par des solides, offrent une densité énergétique plus élevée et une meilleure sécurité. Ces batteries devraient permettre une augmentation significative de l'autonomie des véhicules électriques tout en réduisant les risques liés à la combustion et à l'usure des batteries classiques. De plus, elles pourraient réduire la dépendance aux métaux rares et réduire l'impact environnemental de la production des batteries.

4. Sécurité et recyclabilité des nouveaux matériaux

L'innovation des matériaux dans l'industrie automobile ne se limite pas à la performance énergétique et écologique. La sécurité des conducteurs et des passagers reste une priorité absolue. Les matériaux modernes, comme les alliages d'aluminium et les composites, offrent une résistance accrue aux chocs et permettent de concevoir des structures plus légères sans compromettre la sécurité.

La durabilité des matériaux face aux accidents

Les matériaux innovants permettent de renforcer la sécurité des véhicules tout en les rendant plus écologiques. Par exemple, les composites sont utilisés dans les structures absorbant l'énergie en cas d'accident, ce qui réduit l'impact sur les occupants du véhicule. Les progrès dans la conception des matériaux permettent de rendre ces véhicules plus résistants tout en étant recyclables à la fin de leur vie utile.

5. Les défis à surmonter et les perspectives d'avenir

Bien que les matériaux innovants offrent des avantages considérables pour l'industrie automobile, plusieurs défis doivent encore être relevés. L'un des principaux obstacles reste le coût de production de certains matériaux, comme les composites, et leur intégration dans les processus de fabrication traditionnels. Les investissements en recherche et développement sont essentiels pour améliorer la viabilité économique de ces matériaux et accélérer leur adoption à grande échelle.

De plus, la question du recyclage des nouveaux matériaux reste un défi. Si certains matériaux, comme l'aluminium, sont déjà bien recyclés, d'autres, comme les composites et les bioplastiques, nécessitent de nouvelles technologies et infrastructures pour être entièrement recyclés et réutilisés.

Conclusion

L'impact des matériaux innovants sur l'industrie automobile est indéniable. Ces matériaux jouent un rôle clé dans la création de véhicules plus légers, plus durables et plus respectueux de l'environnement. Leur adoption généralisée pourrait transformer l'industrie automobile, en rendant les véhicules plus performants tout en réduisant leur empreinte écologique. Cependant, pour que cette transition soit pleinement réussie, il est essentiel de continuer à investir dans la recherche et le développement de ces matériaux, tout en renforçant les infrastructures de recyclage et en réduisant les coûts de production.

Pour suivre l’évolution de l'industrie automobile et des matériaux innovants, il est essentiel de rester informé des dernières avancées. La voiture de demain sera plus intelligente, plus écologique et plus sûre grâce à ces technologies de pointe.

Autrefois réservée aux films de science-fiction, la conduite autonome est désormais au centre des discussions et des avancées dans le domaine de l'automobile. Mais où en est-on réellement? Est-ce que ces voitures qui peuvent se déplacer sans l'intervention humaine sont une réalité tangible ou un mythe en plein essor?

Comprendre la conduite autonome

La conduite autonome est définie par une échelle de niveaux allant de 0 à 5 :

• Niveau 0 : Aucune automatisation. Le conducteur gère tout.

• Niveau 1 : Assistance à la conduite (régulateur de vitesse adaptatif, etc.).

• Niveau 2 : Automatisation partielle (freinage, accélération, mais supervision humaine).

• Niveau 3 : Automatisation conditionnelle (le véhicule gère seul dans certaines situations).

• Niveau 4 : Haute automatisation (aucune intervention humaine dans des zones spécifiques).

• Niveau 5 : Automatisation totale (plus de volant ni de pédales).

Actuellement, la majorité des technologies disponibles sur le marché se situent entre les niveaux 2 et 3.

Les leaders du secteur

Des sociétés telles que Tesla, Waymo (Google) et General Motors jouent un rôle prépondérant dans l'avancement de la conduite autonome. Tesla offre des caractéristiques avancées grâce à son "Autopilot", même si la supervision humaine demeure cruciale. De son côté, Waymo réalise des essais réussis avec des taxis autonomes dans certaines villes américaines.

Avantages potentiels

1. Sécurité accrue : Réduction des accidents causés par l’erreur humaine.

2. Gain de temps : Possibilité d’effectuer d’autres tâches durant les trajets.

3. Accessibilité : Solution pour les personnes à mobilité réduite ou les seniors.

Les obstacles à surmonter

Malgré les promesses, plusieurs défis restent à relever :

• Sécurité : Comment réagir face à des imprévus comme un piéton surgissant ?

• Coût : Ces technologies sont encore onéreuses, limitant leur accessibilité.

• Réglementations : Les lois doivent s’adapter pour encadrer ces innovations.

• Acceptation sociale : Les conducteurs sont-ils prêts à abandonner le volant ?`

Mythe ou réalité ?

Ce n'est plus un mythe que la conduite autonome, mais son adoption complète demeure un chemin plein d'obstacles. Bien que des véhicules autonomes soient déjà utilisés dans des zones restreintes dans certaines villes, nous sommes encore loin de la réalité d'une automatisation globale de niveau 5.

Conclusion

Dans le monde de l’automobile, les SUV continuent de dominer le marché grâce à leur polyvalence, leur confort et leur design attractif. Chaque année, des millions de SUV sont vendus, mais un modèle se démarque souvent des autres. Alors, quel est le SUV le plus vendu actuellement ?

Le Toyota RAV4 : Leader incontesté des ventes

Depuis plusieurs années, le Toyota RAV4 est en tête du classement mondial des SUV les plus vendus. Ce véhicule emblématique a conquis les conducteurs grâce à sa fiabilité, son économie de carburant et ses équipements modernes. Disponible en versions hybride et hybride rechargeable, le RAV4 s’adapte aux besoins écologiques des consommateurs tout en offrant des performances impressionnantes.

Caractéristiques principales du Toyota RAV4 :

• Motorisations variées : Essence, hybride et hybride rechargeable.

• Design robuste : Une allure moderne et dynamique.

• Technologie avancée : Systèmes d’assistance à la conduite et connectivité intelligente.

• Espace généreux : Idéal pour les familles.

Pourquoi les SUV sont-ils si populaires ?

Le succès des SUV repose sur plusieurs facteurs :

1. Polyvalence : Ces véhicules sont à l’aise aussi bien en ville que sur les routes de campagne.

2. Sécurité : Leur taille et leurs systèmes de sécurité en font des choix rassurants pour les familles.

3. Design : Les SUV offrent un look sportif et élégant qui attire de nombreux acheteurs.

D'autres modèles à surveiller

Bien que le Toyota RAV4 soit en tête, d'autres SUV rencontrent un franc succès, notamment :

• Honda CR-V : Apprécié pour son confort et son habitabilité.

• Hyundai Tucson : Reconnu pour son design audacieux et ses équipements high-tech.

• Volkswagen Tiguan : Un choix populaire en Europe grâce à sa qualité de fabrication.

Conclusion

En 2024, l'industrie automobile est à un carrefour stratégique : d’un côté, les véhicules électriques (VE) continuent de séduire un public croissant grâce à leur technologie de pointe et leurs atouts environnementaux ; de l’autre, les véhicules thermiques (VT) conservent une place particulière dans le cœur des amateurs d'automobile. Voici les tendances majeures qui marquent cette transition historique.

1. Les moteurs de la croissance des véhicules électriques

a. Une réglementation plus stricte

Les gouvernements du monde entier intensifient leurs efforts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. En Europe, par exemple, des restrictions drastiques visent à bannir la vente de voitures thermiques neuves d'ici 2035, accélérant l'adoption des VE.

b. Avancées technologiques

En 2024, l’autonomie des batteries a fait un bond significatif. Certains modèles atteignent désormais 700 km, éliminant l’angoisse de la recharge. Par ailleurs, la recharge rapide se démocratise, permettant de récupérer 80 % de batterie en moins de 20 minutes.

c. Une infrastructure en expansion

Les stations de recharge continuent de fleurir, notamment grâce à des partenariats entre constructeurs et entreprises technologiques. En parallèle, les bornes domestiques deviennent plus accessibles et faciles à installer.

2. Les arguments des défenseurs des véhicules thermiques

a. Une expérience sensorielle unique

Le rugissement d’un moteur V8, les vibrations d’une pédale d'accélérateur et la maîtrise d’un levier de vitesse procurent des sensations que les amateurs considèrent irremplaçables. Ces expériences renforcent l’attachement aux VT.

b. Les carburants alternatifs

Les biocarburants et les carburants synthétiques émergent comme une solution pour prolonger l’ère thermique tout en respectant les contraintes écologiques. Ces alternatives pourraient maintenir les moteurs thermiques dans la course tout en réduisant leur impact environnemental.

c. Un marché de niche florissant

Les véhicules thermiques de collection, ainsi que les modèles sportifs haut de gamme, continuent de séduire une clientèle passionnée, prête à payer le prix pour une conduite traditionnelle.

3. Les tendances qui définiront l'avenir

a. La montée des véhicules hybrides

En 2024, les hybrides représentent un compromis entre les VE et les VT. Offrant une autonomie accrue et une réduction des émissions, ils séduisent ceux qui ne sont pas encore prêts à passer au tout électrique.

b. L'électrification des marques historiques

Des constructeurs emblématiques comme Ferrari, Porsche et Aston Martin intègrent des technologies électriques ou hybrides dans leurs modèles, prouvant que performance et durabilité peuvent coexister.

c. Une personnalisation accrue

Les consommateurs recherchent des véhicules adaptés à leurs besoins. Qu'il s'agisse d'un VE doté d'intelligence artificielle pour un usage urbain ou d'un VT sportif pour la piste, l'avenir est à la personnalisation.

4. Quel avenir pour l’automobile en 2024 et au-delà ?

La question n’est pas de savoir si les VE remplaceront les VT, mais plutôt comment ces deux technologies coexisteront. Si les VE s'imposent progressivement pour des raisons économiques et environnementales, les VT continueront à jouer un rôle dans des niches spécifiques, célébrant l’histoire et le plaisir de conduire.

Pour les consommateurs, le choix dépendra de leurs priorités : durabilité et efficacité pour les uns, émotion et tradition pour les autres.

Conclusion : Entre plaisir thermique et coût maîtrisé, un avenir automobile à plusieurs vitesses

L’avenir de l’automobile en 2024 et au-delà s’inscrit dans une évolution fascinante où véhicules électriques et thermiques cohabitent. Les VE séduisent par leur coût d’utilisation réduit, leur faible entretien et leur contribution à un avenir plus durable. Cependant, les amateurs de belles mécaniques restent attachés au plaisir brut offert par les moteurs thermiques : la sonorité, les sensations de conduite et l’histoire qu’ils incarnent.

Si les VE promettent des économies à long terme et s’imposent comme le choix logique pour la majorité, les VT continuent d’être un choix émotionnel pour les passionnés. Cette dualité montre que l’automobile de demain ne se résumera pas à une seule solution, mais offrira une diversité répondant aux attentes de chacun.

En fin de compte, que vous optiez pour l’économie et la technologie des VE ou pour le charme intemporel des VT, l’essentiel est de trouver un véhicule qui incarne vos valeurs et vos envies.

Voici un tour d’horizon des différents types de boîtes de vitesses pour mieux comprendre leurs atouts et leurs limites.

1. La boîte de vitesses manuelle

La transmission manuelle demeure la plus courante. Elle permet d'avoir une totale maîtrise du véhicule, ce qui permet d'ajuster la conduite en fonction des circonstances : sportive, économique ou adaptable. Ce genre d'échange est apprécié pour sa souplesse et les sensations qu'il apporte.

Avantages :

• Vérification complète du passage des rapports, adapté à la manière de conduire.

• Réduction des dépenses en carburant grâce à une conduite douce.

• Meilleures sensations de conduite qu'avec une boîte automatique.

Inconvénients :

• Moins agréable en milieu urbain, en particulier dans les embouteillages.

• L'embrayage est rapidement usé, car il est très sollicité.

• Les variations de vitesse sont moins rapides qu'avec une boîte automatique.

2. La boîte de vitesses automatique

Pendant longtemps appréciée par les Américains, la boîte automatique connaît une croissance de sa popularité en Europe grâce à son utilisation pratique. Sans embrayage, elle rend la conduite plus facile en gérant automatiquement le passage des vitesses, ce qui permet au conducteur de se focaliser sur la route. Cette transmission convient parfaitement aux déplacements en milieu urbain ou dans les embouteillages.

Fonctionnement :

Le levier de transmission propose plusieurs positions :

• P (Parking) : équivalent du frein à main.

• N (Neutre) : point mort.

• D (Drive) : marche avant.

• R (Reverse) : marche arrière.

Certains modèles offrent également des modes spécifiques, comme le mode « sport » pour une conduite plus dynamique, ou un sélecteur manuel pour ajuster les rapports.

Avantages :

• Sans embrayage, ce qui réduit les risques d'usure.

• Amélioration du confort, en particulier en ville.

• Des modifications de relations fluides, quasiment imperceptibles.

• Réduction de l'entretien et concentration accrue sur la conduite.
Inconvénients:

• Interventions élevées en cas de défaillance.

• La rouille des plaquettes de frein est rapide (moins de frein moteur).

• Une diminution des sens de conduite.

• Une boîte manuelle est plus lourde et complexe.

La boîte séquentielle

La boîte séquentielle, bien que proche de la boîte manuelle en termes de mécanique, fonctionne comme une boîte automatique. Elle ne dispose pas de levier de vitesse et ne sollicite pas d’embrayage. Les changements de rapports se font via des commandes ou un levier doté de positions simplifiées, comme « + » et « - », complétées par un mode neutre et une marche arrière.

Ce type de transmission, d’abord conçu pour les pilotes de Formule 1 afin d’optimiser leurs performances à grande vitesse, est aujourd’hui utilisé sur les voitures de sport, les motos, les véhicules de tourisme haut de gamme et certains modèles premium.

La boîte séquentielle améliore les performances grâce à une synchronisation efficace qui limite les pertes de puissance entre les changements de rapports. Elle procure également une expérience de conduite plus fluide et agréable, quelle que soit la situation.

Cependant, l’entretien de cette transmission est plus coûteux, surtout si elle n’est pas entretenue régulièrement. Il est essentiel de réaliser des vidanges d’huile pour prévenir l’usure et la corrosion des composants, ce qui pourrait entraîner des pannes onéreuses.

Avantages :

• Excellentes performances avec des changements de rapports rapides et efficaces.

• Sensations de conduite améliorées.

• Ne cale pas grâce à l’absence d’embrayage.

• Offre davantage de rapports que les boîtes classiques.

Inconvénients :

• Entretien plus coûteux.

• Peu répandue sur le marché.

La boîte robotisée

L'utilisation de la boîte robotisée allie les avantages des boîtes manuelles et automatiques. Son système mécanique est semblable à celui d'une boîte manuelle, mais les commandes, telles que le passage des rapports, sont automatisées. 
Cela implique que la gestion de l'embrayage et des changements de vitesse est automatisée.Il s'agit d'une transmission de type automatique et assimilée, disponible en versions simple ou double embrayage, comme les systèmes PDK, DSG ou EDC.

Avantages :

• Prix d’achat moins élevé.

• Pas de surconsommation de carburant.

• Confort de conduite amélioré.

• Entretien moins coûteux que celui d’une boîte automatique.

• Système léger.

Inconvénients :

• Changements de vitesse parfois lents.

• Des à-coups peuvent survenir lors des accélérations.

• Fiabilité moindre par rapport à une boîte manuelle.